L'année 2018 fut marquée par une série de films, les uns aussi spectaculaires que les autres. Évoquant des thèmes différents, les réalisateurs ont mis les bouchées doubles pour étancher la soif du public de voir du neuf et du sensationnel. Les films à caractères dramatiques ne sont pas restés en marge de cet élan collectif de satisfaction des spectateurs. Lesquels ont réellement marqué cette année 2018 ?


Il fit intervenir plusieurs acteurs. Parmi ces derniers, on compte Leonard Scheicher dans le rôle de Theo, Tom Gramenz (Kurt), Lena Klenke (Lena), Jonas Dassler (Erik), Isaiah Michalski (Paul), Ronald Zehrfeld (Hermann Lemke, le père de Theo), Carina N. Wiese (Ingrid Lemke, la mère de Theo), Max Hopp (Hans Wätchter, le père de Kurt), Judith Engel (Ana Wächter, la mère de Kurt), Michael Gwisdek (l'oncle Edgar), Florian Lukas (monsieur Schwartz), Jördis Triebel (madame Kessler). À ce nombre, se sont ajoutés bien d'autres acteurs.

Au nombre des différentes critiques émises sur ce film, on retrouve celle qui lui vaut l'honneur d'avoir su relater une de l'histoire politique allemande sans pour autant s'éloigner du sujet.

Dans un univers très menacé par le danger, ce film est un récit héroïque traduisant l’intrépidité d'une femme face à une firme multinationale. Benedikt Erlingsson met en scène alors des personnages aux prises d'un combat imaginaire contre la nature. Woman at War est un film qu’on pourrait qualifier de protéiforme car renfermant à la fois les caractéristiques de meilleurs films de comédie, de meilleurs thriller écologiste et de drame.

La qualité de ce film lui a valu des mérites internationaux. Il fut distingué au Festival de Cannes de l’édition 2018 dans la catégorie des sélections à la semaine critique. Par ailleurs, au Festival du nouveau cinéma de Montréal au Canada, Halldóra Geirharðsdóttir, l'actrice principale remporte le prix de l’interprétation.

Ce film, malgré qu'il fût tourné en vingt-trois jours montre une réelle ambiance de combat et de lutte acharnée pour la satisfaction des revendications des travailleurs. Seul acteur professionnel du casting, Vincent London a transmis les réalités des luttes syndicales au tournage. C’est l'une des raisons pour lesquelles en regardant ce long-métrage, le spectateur se voit en train de la vivre dans une dimension on ne peut plus réelle. L'autre aspect montrant le réalisme à travers le tournage de ce film, est la non-récitation des dialogues qui ont été pour la plupart improvisés.

Les maisons de production Nord-ouest Films et France 3 Cinéma ont accompli une besogne fabuleuse tout comme Philip Boëffard, Christophe Rossignon, Vincent Lindon et Stéphane Brizé. Distribuée par Diaphana Films, cette réalisation fut nominée dans sept différentes catégories au Festival de Cannes. Au nombre de ces dernières, on compte le Prix Fipresci - Compétition officielle, le prix du scénario, le Grand Prix, le prix de la mise en scène, le prix du jury et la palme d’or spéciale.