L'année 2018 fut marquée par une série de films, les uns aussi spectaculaires que les autres. Évoquant des thèmes différents, les réalisateurs ont
mis les bouchées doubles pour étancher la soif du public de voir du neuf et du sensationnel. Les films à caractères dramatiques ne sont pas restés
en marge de cet élan collectif de satisfaction des spectateurs. Lesquels ont réellement marqué cette année 2018 ?
#1 La Révolution Silencieuse
Cette réalisation retrace l'histoire de trois jeunes lycéens en cavale du fait d'être recherchés par le gouvernement allemand. Accusés de
former et de nourrir une rébellion, les jeunes lycéens s'évadent en pleine période de Noël afin de continuer leurs études pour obtenir le
BAC dans une autre région du pays.
Réalisé et écrit par Lars Kraume, ce film allemand fut présenté au public le 2 mai 2018. La production de ce long-métrage de 111 minutes
fut réalisée de manière conjointe par Akzente Film & Fernseh Produktion GmbH. Par ailleurs, les différents canaux de distribution du film,
ont été assurés par StudioCanal Deutschland en Allemagne et Pyramide Distribution en France. Long-métrage dramatique à succès et pleins de
rebondissements, ce film fut tourné du 21 février au 6 avril 2017 à Berlin et à Eisenhüttenstadt.
Il fit intervenir plusieurs acteurs. Parmi ces derniers, on compte Leonard Scheicher dans le rôle de Theo, Tom Gramenz (Kurt), Lena Klenke (Lena),
Jonas Dassler (Erik), Isaiah Michalski (Paul), Ronald Zehrfeld (Hermann Lemke, le père de Theo), Carina N. Wiese (Ingrid Lemke, la mère de Theo),
Max Hopp (Hans Wätchter, le père de Kurt), Judith Engel (Ana Wächter, la mère de Kurt), Michael Gwisdek (l'oncle Edgar), Florian Lukas (monsieur
Schwartz), Jördis Triebel (madame Kessler). À ce nombre, se sont ajoutés bien d'autres acteurs.
Au nombre des différentes critiques émises sur ce film, on retrouve celle qui lui vaut l'honneur d'avoir su relater une de l'histoire politique
allemande sans pour autant s'éloigner du sujet.
Relatant l'histoire d'une dame de la cinquantaine nommée Halla, ce film à triple nationalité a été réalisé par Benedikt Erlingsson,
qui fut secondée par Ólafur Egilsson pour la rédaction du scénario. Sa sortie officielle eu lieu le 4 juillet 2018. D'une durée de
111 minutes, ce film raconte l'histoire de Halla, un cinquantenaire qui mène un combat contre les actions d'une entreprise
multinationale d'aluminium ayant détruit l'image de son pays. Dans sa lutte contre l'implantation de cette entreprise en Islande, elle
découvre qu'une demande d'adoption qu'elle avait eu à déposer a abouti et qu'elle aura bientôt à sa charge une petite fille. Événement
qui est venu quelque peu bouleverser le cours des choses.
Ce film a connu la participation des acteurs comme Halldora Geirhardsdottir (Halla), Jóhann Sigurðarson (Sveinbjörn), Juan Camillo Roman
Estrada (Juan Camillo), Jörundur Ragnarsson (Baldvin), Davíd Thór Jónsson (pianiste et accordéoniste), Magnús Trygvason Eliassen
(percussionniste), Ómar Guðjónsson (soubassophoniste), Iryna Danyleiko (choriste Ukrainienne), ainsi que beaucoup d'autres.
Dans un univers très menacé par le danger, ce film est un récit héroïque traduisant l’intrépidité d'une femme face à une firme
multinationale. Benedikt Erlingsson met en scène alors des personnages aux prises d'un combat imaginaire contre la nature. Woman at
War est un film qu’on pourrait qualifier de protéiforme car renfermant à la fois les caractéristiques de
meilleurs films de comédie, de meilleurs thriller écologiste et de drame.
La qualité de ce film lui a valu des mérites internationaux. Il fut distingué au Festival de Cannes de l’édition 2018 dans la catégorie
des sélections à la semaine critique. Par ailleurs, au Festival du nouveau cinéma de Montréal au Canada, Halldóra Geirharðsdóttir,
l'actrice principale remporte le prix de l’interprétation.
Réalisé par Stéphane Brizé, il fut coécrit avec Oliver Gorce. Ce film français parle des conditions de licenciement de bon nombre
d'employés dans une entreprise qui réalisait un bénéfice conséquent et qui faisait travailler d’arrache-pied ces derniers. Ne
voulant pas se laisser conduire d'une manière si brutale, au prix de perdre leur emploi, ces derniers se lancent, avec à leur tête
Laurent Amédéo, dans un combat pour sauvegarder leurs postes.
Cette réalisation française a mis en scène Vincent Lindon (Laurent Amédéo), Mélanie Rover (Mélanie), Jacques Borderie (monsieur
Borderie, directeur de l’établissement), David Rey (directeur administratif et financier), Olivier Lemaire (II) (syndicaliste SIPI),
Isabelle Rufin (directrice des ressources humaines), Bruno Bourthol (syndicaliste SIPI 2), Sébastien Vamelle (syndicaliste CGT 2),
Jean-Noël Tronc (maire d'Agen), Valérie Lamond (avocate des salariés), Guillaume Daret (journaliste télé), Jean Grosset (conseiller
social), Frédéric Lacomare (syndicaliste CFE-CGC) et beaucoup d’autres acteurs.
Ce film, malgré qu'il fût tourné en vingt-trois jours montre une réelle ambiance de combat et de lutte acharnée pour la satisfaction des
revendications des travailleurs. Seul acteur professionnel du casting, Vincent London a transmis les réalités des luttes syndicales au
tournage. C’est l'une des raisons pour lesquelles en regardant ce long-métrage, le spectateur se voit en train de la vivre dans une
dimension on ne peut plus réelle. L'autre aspect montrant le réalisme à travers le tournage de ce film, est la non-récitation des dialogues
qui ont été pour la plupart improvisés.
Les maisons de production Nord-ouest Films et France 3 Cinéma ont accompli une besogne fabuleuse tout comme Philip Boëffard, Christophe
Rossignon, Vincent Lindon et Stéphane Brizé. Distribuée par Diaphana Films, cette réalisation fut nominée dans sept différentes catégories
au Festival de Cannes. Au nombre de ces dernières, on compte le Prix Fipresci - Compétition officielle, le prix du scénario, le Grand Prix,
le prix de la mise en scène, le prix du jury et la palme d’or spéciale.